Le roman débute alors que Pierre, québécois d'origine, quitte l'Alabama pour Porc Pic, une ville du Québec qu'il n'a jamais explorée. Armé de sa Subaru et de son GPS, il réussit, après des centaines et des centaines de kilomètres parcourus, à se rendre jusqu'à la petite maison de campagne qu'il a loué pour l'été.  L'objet de sa visite est l'étude du territoire, du patrimoine et du rapport de l'homme face aux lieux. 

Or, dès son arrivée, il se retrouve mêlé à un conflit de longue date entre un homme et une femme au sujet de la « cabane d'Évanturel ». Cette cabane est au cœur d'un récit rocambolesque; certains souhaitent la démolir, d'autres en faire un lieu de commémoration. Sans même le vouloir, Pierre influence, par ses réflexions sur le lieu, les villageois qui auront à prendre une décision sur le sort de cette maison. 

Les terres est un type de roman que je n'avais jamais lu auparavant. Son rapport étroit à l'anthropologie et au territoire en fait une oeuvre originale qui sort des clichés narratifs. Les descriptions proposés par Louis-Nicolas Trépanier sont très imagées et elles engendrent de réelles réflexions chez le lecteur. Également, j'ai trouvé que les courts chapitres et le style plutôt épuré de l'auteur rendaient le texte très rythmé. 

Bref, cette nouvelle parution d'XYZ en vaut le détour. Je la recommande vivement à tous ceux qui me lisent!