Ma lecture de Stupeur et tremblements d'Amélie Nothomb remonte à quelques semaines déjà. Je l'ai lu en un coup de vent pendant la période des Fêtes et j'ai pensé qu'il serait bon, avec un peu de recul, de vous en donner mes impressions aujourd'hui. 

Ce roman de quelque deux cents pages nous transporte au Japon dans les années 1990. On suit le personnage auto-biographique d'Amélie dans son nouvel emploi chez Yumimoto. Européenne, Amélie fait face à de nombreux stéréotypes portés à son égard par les membres du personnel. Dans une série de maladresses et d'anicroches avec ses supérieurs, celle-ci se retrouve à accomplir des tâches qui n'ont absolument rien à voir avec son domaine de savoir et ses compétences. 

Stupeur et tremblements est un mélange hétéroclite d'humour et de drame, de moments rigolos et de grande tension dramatique. Ce roman fondamentalement porté sur la notion de dialogue interculturel nous fait comprendre qu'il peut s'agir d'un défi, parfois, de comprendre une autre culture que la sienne. Le moindre geste, le moindre commentaire peut entrer en contradiction avec les mœurs d'un peuple. 

J'ai bien apprécié cette lecture même si, à quelques reprises, le portrait que l'on dressait des japonais était plutôt maladroit, voire stéréotypé. Je comprends tout de même que, pour que l'évolution du personnage central ait lieu, ces caractéristiques  propres au Japon soient poussées à leur maximum. 

À découvrir pour ceux qui ne l'ont pas déjà fait!

Stupeur et tremblements

Amélie Nothomb

Le livre de poche (1999)

187 pages