Déception: La cloche de détresse de Sylvia Plath
Il m'est toujours assez difficile, en tant que lectrice passionnée, d'affirmer qu'un grand classique de la littérature ne m'a pas plu. Il m'arrive de croire que je suis passée à côté de la complexité, de la beauté de l'oeuvre en question et de me sentir coupable de ne pas avoir aimé un livre adoré de (presque) tous. C'est malheureusement ce qui est survenu avec La cloche de détresse de Sylvia Plath. Selon les critiques, ce classique de la littérature américaine aurait dû me toucher par ses allusions aux tendances suicidaires de l'auteure elle-même et par le refus catégorique d'Esther, le personnage principal, des conventions sociales que les années 50 imposaient aux femmes.
J'y ai plutôt vu une écriture rêche, pèle-mêle, qui s'éparpille dans des souvenirs qui, finalement, ne participent pas vraiment à l'avancement du récit. Esther nous apparaît d'abord comme une jeune femme cultivée, pleine d'ambitions, avec un talent démesuré pour l'écriture. Elle vit à New York, participe à de grandes soirées mondaines, assiste à des défilés de mode et écrit. Ce mode de vie ne lui correspond pas, ce que je peux comprendre. Mais de là à gâcher l'entièreté de sa vie ? En quittant New York, Esther abandonne, renonce en quelque sorte à son existence. Selon moi, considérant la liberté qu'elle possédait en tant que femme pour l'époque dans laquelle elle vivait (un emploi, une scolarité, des bourses d'études, etc.), elle aurait pu se reconstruire. Mais non. Le reste du livre n'est qu'un long passage vers la fin de son existence.
Il s'agissait de ma toute première lecture d'une oeuvre de Plath. J'avoue ne pas avoir été impressionnée par les talents de l'écrivaine. Je m'attendais définitivement à plus, à une réflexion sur sa condition, à un combat face à la maladie mentale qui l'habitait. La passivité du personnage central m'a laissée dans la totale incompréhension du message que visait à passer Plath en écrivant ce roman. Certes, je suis consciente de son destin funèbre et de ses combats incessants avec une nostalgie, une déprime constante, mais je ne suis tout de même pas parvenue à apprécier La cloche de détresse. L'avez-vous lu ? Si c'est le cas, j'aimerais bien que vous partagiez votre avis avec moi dans les commentaires...
La cloche de détresse
Sylvia Plath
L'imaginaire Gallimard (1963)
267 pages
3 commentaires
C'est toujours délicat de ne pas tomber sous le charme d'un grand classique, mais classique ou pas, on a le droit que ça ne fonctionne pas pour nous! :) Je n'ai pas (encore) lu ce livre mais il est dans ma PAL je l'avais acheté l'été dernier à une vente. On verra bien ce que j'en penserai!
RépondreEffacerEn effet, on à le droit et on doit se l'accorder! Sur Instagram, certains m'ont mentionné que cette description (que je n'ai pas aimé) de la dépression était en fait très véridique, ce que je ne peux pas comprendre étant donné que je n'ai jamais vécu la situation en question. Peut-être que, si tu es plus proche du sujet, tu comprendras mieux que moi le but de ce texte! Sur ce, bonne lecture (à venir).
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