Première rencontre: Le dynamiteur d'Henning Mankell

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Le dynamiteur d'Henning Mankell

C’est le retour des chroniques « Première rencontre » sur le blogue. Eh oui! Le concept est simple : je lis, pour la toute première fois, le roman d’un auteur classique ou très connu dans le domaine littéraire, puis je vous partage mes impressions! N’ayant aucune expérience antérieure auprès de cet écrivain ou écrivaine et de ses œuvres, je vous propose un avis neutre, sans influence. Par le passé, j’ai découvert Simenon avec Maigret et la grande perche, Zweig avec Amok et Dostoïevski avec Le joueur.  Aujourd’hui, c’est Mankell que je vous présente avec sa « nouvelle » parution : son premier roman Le dynamiteur.

Henning Mankell, pour ceux et celles qui ne le connaîtrait pas, est un auteur suédois né en 1948. Il est à l’origine de nombreux bestsellers dont Les bottes suédoises. Avant de me lancer dans ma lecture, en consultant les critiques qu’on en avait fait sur Babelio, j’ai réalisé que je ne devais pas m’attendre à un ouvrage parfait, à une intrigue digne de ses grands succès littéraires, car il s’agit de son tout premier roman. C’est seulement le mois dernier, quelques années après sa mort, que celui-ci fut édité et publié par les éditions du Seuil.

Le dynamiteur nous raconte la vie d’Oskar Johansson à la suite d’un terrible accident survenu alors qu’il œuvrait à creuser un tunnel à l’aide de dynamite. Vous l’aurez compris par le titre : il est dynamiteur de profession.  D’abord présenté chronologiquement, ce récit tombe, après quelques pages, dans un jeu sur la temporalité; dans un mélange de présent et de passé, d'événements ayant lieu maintenant et il y a vingt ans. Le narrateur, inconnu, mais entretenant visiblement un lien de grande proximité avec le personnage principal, nous laisse entrer, anecdotiquement, dans les moments clés de sa vie. De ses amourettes, à la rencontre de sa femme et à ses aspirations politiques socialistes, tout y passe. Le narrateur, il le mentionne lui-même, ne voit pas en cet homme un être ordinaire, un simple ouvrier blessé par des conditions de travail médiocres.

Le socialisme est d’ailleurs au cœur du récit. Ses échecs, ses victoires, cette révolution qui ne vint jamais et toutes ses aspirations. N’étant pas très adepte de politique, j’ai trouvé certains passages plus lourds, plus engagés. Malgré mon incompétence dans le domaine, cela n'a pas freiné ma lecture.

En général, notamment pour le style du texte, j’ai aimé mon expérience de lecture. Je ne dirais pas non à découvrir une autre de ses œuvres, peut-être un peu plus populaire cette fois-ci. Avez-vous déjà lu un des romans de cet écrivain ? Si oui, je veux connaître vos opinions!

Le dynamiteur
Henning Mankell
Éditions du Seuil (2018)
215 pages

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