The Handmaid's Tale de Margaret Atwood
Malgré le fait que je
sois active sur la blogosphère, sur bookstagram et que je sois une fidèle
adepte de nombreux booktubers, rares sont les fois où j’ai participé à des
événements tenus sur les réseaux sociaux. Toutefois, cette semaine, j’ai décidé
de me lancer dans le Booktube-a-thon,
vous l’aurez compris, il s’agit d’un marathon de lecture organisé par des
youtubeurs passionnés. Le défi : lire sept livres en sept jours.
Orgueilleuse, je me suis ordonnée de respecter ladite contrainte. Ma première
lecture : The Handmaid’s Tale de
la populaire auteure canadienne Margaret Atwood.
Popularisé par l’actrice
Emma Watson, ce roman dystopique pousse son lecteur à reconsidérer le statut de
la femme dans la société actuelle. Les États-Unis d’Amérique ne sont plus ce qu’ils
étaient. Peu à peu un gouvernement totalitaire s’est instauré dans le pays que
l’on surnomme désormais la République de Gilead. Le mot liberté ne veut plus rien dire et ce, particulièrement pour les
femmes. Elles sont désormais soi des Marthas (des cuisinières, des femmes de
ménage, etc.) des Servantes (en bref, des mères porteuses) ou encore des Tantes
(qui font office de surveillantes et d’enseignantes).
Offred est une
Servante comme les autres. Chaque matin, elle revêt son costume rouge et son
bonnet blanc à visières et attend. Sa vie n’est désormais que routine, son rôle :
donner la vie. Elle ne sert à rien d’autre. Son corps et son esprit ne lui appartiennent
plus étant au service de l’État. L’amitié est mal vue, seuls les contacts dit
nécessaires sont autorisés.
Par les souvenirs d’Offred,
on comprend qu’elle était une mère, une femme dans le passé. Ces moments là la
hantent. Or plus le temps avance, plus celle-ci parvient à tisser des liens
autour d’elle notamment avec les Commandant, l’homme qui doit lui donner un
enfant. Les revers de cette société apparaissent alors beaucoup plus désorganisés que
ce que le gouvernement proclame haut et fort.
The Handmaid’s Tale, c’est d’abord et avant tout un récit sur l’importance
de la femme dans la société. Mais attention, pas seulement de la femme dans son
rôle de reproduction, mais également dans ses réflexions, ses pouvoirs et ses
désirs. Ce monde répressif n’est pas si loin du nôtre à bien y penser. Atwood a
voulu exposer les conséquences d’un tel mode de vie, d’un monde où le contrôle
est remis entre les mains des hommes exclusivement.
Cet ouvrage nous
offre une bonne réflexion sur le sujet. En tant que femme, on réalise notre
importance dans la société et tous les efforts que l’on a dû faire pour se
rendre jusqu’ici. The Handmaid’s Tale reste
gravé en moi pour son incroyable force et pour le courage qu’a dû avoir Atwood afin d'écrire ce récit.
*Les noms peuvent variés étant donné que j'ai lu le livre en anglais.*
*Les noms peuvent variés étant donné que j'ai lu le livre en anglais.*
The
handmaid’s tale
Margaret Atwood
Vintage Books London (1985)
307 pages
4 commentaires
Lu en anglais?
RépondreEffacerOui! Je lis environ la moitié de mes livres en anglais!
EffacerJ'ai adoré la série télé et j'ai vraiment envie de découvrir le livre.
RépondreEffacerAvec ta chronique, tu me conforte dans l'idée que je dois absolument découvrir le roman :)
Vois-tu, je n'ai pas encore eu la chance d'écouter cette série! J'attends qu'elle soit sur Netflix (en espérant qu'elle le soit un jour!). Ce roman fut une de mes plus belles lectures ce mois-ci, je te le conseille donc fortement! Merci pour ce passage sur mon blogue!
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