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Coup de ♥: Toutes les fois où je ne suis pas morte de Geneviève Lefebvre
Dans le cadre de mon nouveau partenariat avec le groupe Librex, j’ai eu la chance de lire, dès sa sortie, le dernier roman de Geneviève Lefebvre Toutes les fois où je ne suis pas morte. Un titre assez long, mais qui résume très bien l’essence du livre, sa ligne directrice.
Le récit se déroule trois jours après
les fameux attentats du 13 novembre 2015 qui ont eu lieu à Pairs. Après avoir
été larguée par son copain, Catherine, écrivaine, quitte la ville de Montréal
et va rejoindre Matt, un journaliste engagé qui lui fait également office d’amant
à distance, en Belgique. Ceux-ci avaient imaginer toutes sortes de scènes de
retrouvailles, pourtant rien ne se passe comme prévu. C’est un véritable
désastre.
Comme la ville qu’elle habite pour
une semaine, Catherine est une femme brisée ; brisée par des relations
compliquées, par des pertes importantes, par des abus physiques, bref brisée
par la vie. Or, malgré tout ce qu’elle a vécu, elle n’est pas morte. Et chaque fois, celle-ci parvient tant bien que mal par
s’en sortir.
Parallèlement à tout cela, au même
endroit, un jeune homme planifie un attentat terroriste. Confiné en attendant
le moment opportun, prêt à faire de lui un kamikaze, celui-ci réfléchit à ce qu’aura
été sa vie, après tout. À la gare, un beau jour, il croise le regard de
Catherine et, à partir de cet instant, ne cessera d’être hanté par ce dernier.
Ce roman fut un véritable coup de cœur
! Dès les premières pages, on plonge en plein cœur de l’action et on rencontre
Catherine dans une situation de vulnérabilité ce qui nous en dit long sur le
personnage. Plus l’histoire chemine, plus cette femme attire notre
compréhension et notre respect. L’intrigue, quant à elle, est à la fois très
moderne et originale. On sent que l’auteure, Geneviève Lefebvre, a mis beaucoup
de sien dans l’écriture de ce roman. Le style est recherché, personnel et les référents
sont nombreux.
La narration de cet ouvrage est
époustouflante. On navigue entre le « je » et parfois même le « tu » de Catherine,
le « je » de Malik (jeune terroriste en devenir) et un narrateur omniscient.
Cela permet d’obtenir un point de vue très complet, parfois subjectif et
parfois objectif.
Un livre que je recommande non
seulement pour la beauté du message véhiculé, mais également pour l’écriture
magnifique de l’auteure québécoise Geneviève Lefebvre.
☆☆☆☆
Toutes
les fois où je ne suis pas morte
Geneviève Lefebvre
Éditions Libre Expression (mars 2016)
320 pages
Procurez-vous le dès maintenant (Il en vaut le coup!):
2 commentaires
Très à la mode ce "tu". Je lis présentement Peggy dans les phares et même procédé.
RépondreEffacerIdem dans L'autre qu'on adorait.
Dans La femme qui fuit également! Un type de narration qui me plaît assez bien!
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