Réception: Mon dernier continent de Midge Raymond
Tout d’abord, j’aimerais
grandement remercier Hachette
Canada pour la confiance
qu’ils m’accordent en m’envoyant des exemplaires de leurs livres à succès, dont
celui que je vous présente aujourd’hui : Mon dernier continent de Midge Raymond. Il s’agit du tout premier roman de l’auteure qui a
pourtant à son actif plusieurs recueils de courtes nouvelles.
Le récit se déroule en
Antarctique. Deb, une jeune scientifique, y vit plusieurs mois par année afin
d’y enregistrer des données sur les pingouins. Elle y rencontre Keller, un
ancien avocat divorcé en quête de lui-même. Très vite, Keller adopte
l’Antarctique et ne veut plus quitter le continent. Entre temps, une grande
histoire d’amour se développe entre les deux personnages principaux qui se
retrouvent à être pratiquement seuls au monde sur ce grand ilot de glace.
Le Cormoran, un grand
bateau de croisière, finance leurs activités scientifiques. Leur transport est
offert, mais ils doivent contribuer à leur façon en offrant des visites touristiques
aux passagers. Deb en est profondément insultée : son but étant de
protéger au maximum l’environnement et la qualité de vie des pingouins. À son
avis, tous ces intrus laissent des traces nuisibles.
Un jour, l’Australis, un
bateau de croisière peu équipé pour les dures conditions de l’Antarctique coule
à proximité du Cormoran et ce sont plus de 700 passagers et membres de
l’équipage qui y laisseront leur vie…
Certains chapitres
retournent dans le passé, nous offrant la rencontre en Deb et Keller, et
d’autres se déroulent au présent, se rapprochant de plus en plus de la date
fatidique : celle du naufrage. La structure de l’histoire est très
intéressante et permet de nous présenter les personnages plus en profondeur, ce
que j’ai apprécié. Or, cela m’a pris quelques chapitres avant d’être bien
certaine de comprendre où m’amenait ce récit.
Le sujet en soi est très
original. Il est rare, dans le milieu littéraire, de mélanger amour de la
science, de la nature et romance tout court. À
ce niveau, Mon dernier continent se démarque.
Le style d’écriture
était plutôt simple, sans trop de fioritures. La pensée logique du personnage
narrateur de Deb se faisait sentir dans la plume de Midge Raymond. Il y a là
également un énorme travail de recherche de la part de l’auteur. Comme elle le
dit si bien dans son œuvre, nous n’en savons que très peu à propos de ce
continent puisque pratiquement personne n’y habite.
En résumé, j’ai bien
aimé ce roman qui abordait des sujets parfois difficiles sous un angle plutôt
positif. Je serais curieuse de lire ce livre dans sa version originale et j’ai
bien hâte de lire les œuvres à venir de cette auteure.
Mon dernier continent
Midge Raymond
Stock cosmopolite (2016)
283 pages
0 commentaires