Mystère et enquête: Sherlock Holmes et Le signe des quatre
Vous l'avez certainement remarqué, je suis souvent
inspirée par des séries télés quand vient le temps de me choisir un nouveau
roman. Cette chronique n’en fait pas exception ! Je me suis tournée, cette
fois-ci, vers un classique policier : Les aventures de Sherlock Holmes et j’ai
choisi de lire le roman Le signe des
quatre. C’est la série britannique Sherlock, mettant en vedette Benedict
Cumberbatch, qui m’a fait découvrir en profondeur le personnage de Sir
Arthur Conan Doyle.
Le récit débute au 221B Baker Street, Sherlock et
Watson discutent comme à leur habitude. Sherlock est en manque de travail,
tellement qu’il utilise la drogue, plus particulièrement la cocaïne, pour avoir
accès à des sensations fortes. Une jeune demoiselle, Mademoiselle Morstan,
vient alors leur faire part de sa situation plutôt particulière. En effet,
celle-ci reçoit chaque année depuis six ans, et à la même date, une perle d’une
grande valeur. Or, ce jour-là, elle reçut en plus de la perle habituelle, une
invitation anonyme. Le duo se met alors sur le cas de cette jeune dame qui fait
beaucoup d’effet à notre très cher Watson. Ainsi, ils l’accompagnent jusqu’au dit lieu
du rendez-vous, endroit où ils rencontreront un homme assez étrange : M. Thaddée. Un
trésor caché depuis trop longtemps doit revenir en partie à Mlle Morstan. Les talents de déduction et d'analyse du détective privée Sherlock Holmes contribuent au bon déroulement de l'enquête. Ainsi, tout un flot de rebondissements se déversera sur notre duo.
Bien que le genre policier ne soit pas tout à fait
dans mon champ d’intérêt, j’avais envie de redécouvrir l’écriture de Conan
Doyle (j’avais déjà lu Le Chien des
Baskerville auparavant) et d’analyser un peu son style.
Je ne dirais pas que ce roman m’a laissé indifférente,
mais je dois avouer avoir été un peu déçue. L’histoire en tant que telle n’était
pas très complexe (même si elle semblait l’être) et le mystère plus ou moins
intriguant. J’ai trouvé qu’il y avait trop de détours pour en arriver à cette
finale. J’ai pourtant adoré le style et le ton que prenait l’auteur dans cette œuvre.
J’apprécie fortement le fait que Watson soit le narrateur. Il est comme nous
face à Sherlock, il le questionne, ne le comprend pas nécessairement tout le
temps et est très empathique. La relation que développe Watson et Mary (Mlle
Morstan) était subtile, mais ajoutait toutefois un petit plus à l’histoire.
En fin de compte, je ne crois pas que ce soit le style
ni le genre ni les personnages, mais plutôt le sujet en tant que tel qui ait fait
que ce roman ne m’ait pas comblée totalement. Les enquêtes «
au goût du jour » de la série Sherlock diffèrent grandement de celles de l’époque racontées dans ses romans. Je m'attendais probablement à quelque chose du genre (à bien y penser, ce n'était pas tellement réaliste), ainsi peut-on expliquer ma déception.
Bref, je ne considère pas cette lecture comme perdue.
Je pense plutôt qu’elle n’était pas faite pour moi (amatrice de romans
psychologiques et contemporains). Je recommanderais tout de même ce roman aux fervents
de romans policiers, question de leur démontrer qu’il est possible de combiner
style et littérature de genre !
☆☆☆
Sherlock
Holmes : Le signe des quatre
Sir
Arthur Conan Doyle
Éditions
Martel (1946)
123
pages
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